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0 Dans un élan de coopération prometteur, la République démocratique du Congo (RDC) et le Soudan du Sud ont signé un protocole d’accord révolutionnaire, marquant la création d’une Commission technique mixte dédiée à la gestion de leurs frontières. La cérémonie s’est tenue dans la capitale sud-soudanaise, Juba, où Jacquemain Shabani, Vice-premier ministre congolais et ministre de l’Intérieur, a scellé cet engagement aux côtés de Ramadan Mohammed Abdallah Goc, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Soudan du Sud.
Cet accord n’est pas qu’une simple formalité ; il est le résultat de mois de travail acharné mené par des experts des deux nations. Lors de la première session de cette commission technique à Kinshasa, ils ont scruté chaque aspect lié à la gestion d’une frontière longue de 787 kilomètres, qui a été sous un régime de neutralité depuis 1894. Ce contexte historique ajoute une dimension particulière à cet accord, soulignant l’importance d’une gestion conjointe pour la paix et la sécurité dans la région.
Le protocole établit un cadre juridique solide qui pave la voie à l’élaboration d’une méthodologie et d’un planning précis pour le démarrage effectif des travaux de démarcation. L’objectif est clair : instaurer une gestion commune et harmonisée de cette frontière stratégique, essentielle non seulement pour les deux pays, mais aussi pour l’ensemble de la région.
Cette avancée significative ouvre la porte à une nouvelle ère de coopération entre la RDC et le Soudan du Sud. Dans un monde où les défis frontaliers peuvent souvent entraîner des tensions, cet accord symbolise l’espoir d’un avenir pacifique et collaboratif. Les deux nations se positionnent ainsi comme des modèles de dialogue et d’entente dans une région en quête de stabilité et de développement.
Merveille Maleya
