Le collège Boboto est plongée dans le chagrin après la perte tragique d’Ilongo, un élève de 12 ans en classe de 7ème F. Ce jeune garçon a mis fin à ses jours dans sa chambre en se pendant à la corde suspendue au plafonnier, laissant derrière lui une famille dévastée et des camarades sous le choc. Ce drame soulève des interrogations profondes sur la pression scolaire et ses conséquences dévastatrices.
Les premiers éléments de l’enquête révèlent une réalité inquiétante. Ilongo qui avait redoublé l’année précédente subissait une pression scolaire écrasante. Ses parents, préoccupés par ses résultats scolaires, avaient instauré un environnement familial très strict. Il était contraint de passer de longues heures à étudier, souvent sous menace de sanctions sévères en cas d’échec.
Ce témoignage fait état de l’utilisation de punitions physiques comme moyen de discipline, aggravant ainsi le sentiment d’échec et d’inadéquation chez le jeune élève. Ce tragique événement met en lumière les dangers d’une pression scolaire excessive et les répercussions sur la santé mentale des enfants. Les spécialistes avertissent que ce climat peut favoriser l’émergence de troubles psychiques chez les jeunes.
Le suicide d’Ilongo est un appel à la réflexion pour toute la société. Il souligne l’importance d’un équilibre entre réussite scolaire et bien-être mental. Il est crucial d’offrir aux enfants un environnement propice à leur épanouissement, où l’apprentissage ne se fait pas au détriment de leur santé psychologique. Cette tragédie pousse à réévaluer les méthodes éducatives et à prioriser le bien-être des jeunes. La vie et la santé mentale des élèves doivent être au cœur des préoccupations collectives
Merveille Maleya


