Effondrement de deux ponts sur la rivière Durba, la société civile locale interpelle le gouvernement central en faveur de la reprise des travaux de réhabilitation de ces ouvrages.
Face à ce qu’elle qualifie de laxisme, les organisations de la société civile locale et les forces vives de cette partie du pays, exige du gouvernement congolais la prise des dispositions adéquates qui s’imposent afin d’assurer la traversée sécurisée des habitants vivant dans le territoire de Watsa, situé dans la province du Haut-Uélé par rapport aux deux ponts jetés sur la rivière Durba dont le début de travaux tarde encore, alors que entre des morts et des personnes disparues sont enregistrés au quotidien.
La société civile rappelle que la protection des personnes et de leurs biens est une mission dévolue au pouvoir public.
Les trafics routiers sur le tronçon compris entre les localités des Watsha et Durba sont interrompus, depuis bientôt plus d’une année, suite à l’effondrement du pont métallique jeté sur la rivière Kibali.
Des usagers de la route nationale n°26, située au nord-Est de la RDC peinent à exercer leurs activités habituelles, à cause de cet état des choses.
Cette situation a paralysé depuis plusieurs mois les trafics routiers sur cet axe où les usagers sont obligés de traverser la rivière Kibali soit à pied, soit par moto pour atteindre le centre minier et commercial de Durba, qui se trouve à une distance d’environs 400 Km de la ville d’Isiro. Et ce à leurs risques et périls.
Basile MUYA


