Les autorités congolaises , à travers le ministère de la santé publique, annoncent l’arrivée à Kinshasa d’un premier lot de vaccins devant permettre à la République démocratique du Congo de faire face à la résurgence de la Mpox en organisant une riposte structurée et adaptée contre la variole du signe dans les coins et recoins de la RDC.
À en croire le ministre congolais de la santé, ce vaccin a déjà été utilisé aux États-Unis et s’est montré efficace. Samuel-Roger Kamba Mulamba estime qu’il s’agit d’une arme puissante pour limiter les dégâts déjà causés par Mpox.
Ces doses de vaccin atterrissent au pays alors qu’il y a peu, la RDC a réceptionné plus de 100 tonnes de médicaments fournies par la Banque mondiale dans le même cadre de la riposte contre la variole de singe.
Si pour les vaccins, l’Union européenne s’est employée dans la mobilisation et la disponibilisation des doses, le docteur Samuel-Roger Kamba a expliqué que les 100 tonnes de médicaments rentraient dans le cadre du projet de Renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique de l’Ouest (Redisse) sur demande de la Coordination des urgences de santé publique.
Cette donation contribue déjà à la prise en charge de plus de 80% des malades déjà recensés, comme l’affirmait Samuel-Roger Kamba ministre de la santé.
« Nous avons reçu une dotation de 105 tonnes de médicaments. Cette contribution permettra de couvrir les besoins de plus de 15.000 patients, assurant ainsi une prise en charge de plus de 80% des cas de Mpox recensés à ce jour@, avait-il expliqué.
Largement un pays le plus touché dans le monde, la RDC attend des doses de vaccin des USA, du Japon et éventuellement de la Belgique.
Pourtant jeudi 29 août dernier, le directeur général de l’OMS qui échangeait avec le Président Félix Tshisekedi à Kinshasa avait été rassuré du soutien de l’Organisation mondiale de la santé ainsi que d’autres organisations internationales pour accompagner la RDC dans toutes les urgences qu’elle rencontre.
« J’ai rassuré le président de la République, je vais faire en sorte que les choses soient beaucoup plus expéditives et que la livraison des vaccins se fasse le plus tôt possible », a-t-il dit.
Jean NGAVIRO


