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0 Coup de balai à la primature. Prévenue au sujet de la corruption et du monnayage des faveurs par des membres de son cabinet, Judith Suminwa a décidé de sévir contre les présumés auteurs de la mafia.
Les personnes identifiées sont principalement celles lui léguées par son prédécesseur Sama Lukonde. En plein direct à la Radio télévision nationale, un jeune entrepreneur a lâché que 50.000$ lui ont été exigés pour que son projet soit avalisé par la cheffe du gouvernement. Une plainte qui a été non sans conséquences pour les personnes citées.
Depuis, tous les membres du cabinet Lukonde ont été mis en congé technique jusqu’à nouvel ordre, en attendant que le dossier soit tiré au clair et que les responsabilités soient établies.
« Certains membres pourront être rappelés selon les nécessités de service, à titre individuel. Chacun, en ce qui le concerne, prendra toutes les dispositions nécessaires pour le dépôt, sans délai, des dossiers en cours de traitement auprès du secrétariat du cabinet », indique le document
Cependant, Rolly Tshibangu qui a principalement été cité dans l’antivaleur a aussitôt plaidé non coupable. Dans une publication sur les médias sociaux, il annonce qu’il portera plainte pour préserver son intégrité salie.
La corruption est aujourd’hui l’un de maux qui rongent la RDC, l’empêchant ainsi de décoller. Récemment nommée par le chef de l’Etat, il est légitime que la première ministre agisse en exemple pour décourager cette pratique qui s’est ancrée dans la société congolaise.
Jean Ngaviro
