Patrice Ndumbi, Président de la Fédération congolaise d’haltérophilie, culture physique et homme fort (FECOHAC), a officiellement annoncé sa candidature à la présidence du Comité Olympique Congolais (COC), dont le mandat actuel, dirigé par Amos Mbayo, prendra fin le 14 octobre prochain. Dans une déclaration sans détour, Ndumbi a exprimé sa volonté de « changement évolutif » au sein du mouvement sportif congolais, dénonçant les insuffisances du comité sortant qu’il accuse de n’avoir « ni respecté les statuts du COC, ni honoré leurs engagements ».
Fort de son expérience à la tête de la FECOHAC, Patrice Ndumbi entend porter une dynamique de refondation, fondée sur la transparence, la revalorisation des disciplines émergentes et le respect des textes. Sa critique du bilan du comité sortant s’inscrit dans une logique de redressement : promesses non tenues, gouvernance défaillante, et perte de crédibilité auprès des fédérations.
En parallèle de sa candidature, Patrice Ndumbi a annoncé l’organisation à Kinshasa de la Coupe d’Afrique des Nations de Strongman, prévue en novembre prochain. Cette initiative, soutenue par le ministre des Sports Didier Budimbu, vise à positionner le Congo comme acteur continental dans une discipline en pleine expansion. Le président de la FECOHAC a salué l’engagement du ministre, qu’il considère comme un allié stratégique dans la promotion du sport congolais.
À l’approche du 14 octobre, date de clôture du mandat d’Amos Mbayo, la candidature de Patrice Ndumbi cristallise les attentes d’un mouvement sportif en quête de crédibilité et de représentativité. Son profil fédéral, son ancrage dans une discipline montante et son discours de rupture pourraient séduire les acteurs en marge du système olympique traditionnel.
JBK


