À Kinshasa, la tension monte d’un cran au Palais du Peuple. Les camps du 1er vice-président Jean-Claude Tshilumbayi et du 2e vice-président Christophe Mboso se regardent désormais en chiens de faïence.
Alors que les pétitions contre plusieurs membres du bureau, dont Mboso, ont déjà recueilli des dizaines de signatures, la menace d’une riposte ciblant Tshilumbayi plane également.
« S’ils déposent contre Mboso, nous irons aussi contre Tshilumbayi », préviendrait un proche du 2e vice-président.
Les pétitions restent pour l’instant en veilleuse. Mais en coulisses, des réunions stratégiques s’enchaînent et chaque camp aiguise ses armes.
« Nous restons sur nos gardes », glissent deux membres du camp Tshilumbayi, bien décidés à ne rien céder.
Tabitha-Tifanny Moseka


