Dans le contexte complexe du paysage politique congolais, l’article 217 de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) se distingue comme un symbole d’espoir pour l’unité africaine. Pour Didier Kamerhe, cet article propose un abandon partiel de souveraineté, visant à tisser des liens plus solides entre les nations du continent. Une vision audacieuse qui trouve un écho favorable chez de nombreux Africains, appelant à une solidarité renouvelée.
La quête d’unité ne se limite pas aux frontières congolaises. D’autres pays africains ont également adopté cette philosophie.
Au Bénin, par exemple, l’article 145 stipule que « la République du Bénin peut conclure des accords d’association ou de communauté comportant abandon partiel de souveraineté en vue de l’unité africaine. »
De même, la Côte d’Ivoire et le Tchad affichent des dispositions similaires dans leurs Constitutions respectives, renforçant ainsi cette aspiration collective à construire un avenir harmonieux, loin des conflits et des rivalités.
Didier Kamerhe insiste sur le fait que la révision constitutionnelle ne doit pas être synonyme de désordre. En prenant exemple sur Joseph Kabila, qui a su naviguer habilement dans ces eaux tumultueuses, il souligne que l’Union Sacrée de la Nation (USN) est bien positionnée pour avancer avec détermination. « Nous avons une ultra-majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat », déclare-t-il, appelant ses partenaires à agir avec confiance et à se concentrer sur l’essentiel.
Cependant, le message est clair : il est temps de dépasser les distractions inutiles. « Dans cinq ans, il faudra rendre des comptes au peuple congolais », avertit Kamerhe avec conviction. Il appelle à une mobilisation autour des engagements du Chef de l’État et souligne l’importance cruciale de récupérer les territoires perdus. La défense de l’intégrité nationale doit être une priorité absolue.
L’article 217 n’est pas qu’une simple clause constitutionnelle ; c’est un appel vibrant à l’unité et à la solidarité entre les nations africaines. Alors que la RDC s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire, elle doit se rappeler que c’est ensemble, dans un esprit d’unité et de coopération, qu’elle pourra relever les défis qui l’attendent. Le moment est venu d’agir avec courage et vision pour bâtir un avenir radieux pour tous les Congolais et tous les Africains.
JBK


