Népotisme, clientélisme, et clanisme, tels sont les maux qui rongent depuis des lustres l’Agence congolaise de l’environnement sous l’ère du Directeur Général Lama.
Cette nouvelle équipe de direction fait l’objet d’un gros scandale technique et financier au sein de l’ACE.
Le directeur général et son cabinet composé essentiellement de ses membres de famille, viennent d’être rattrapés dans leur propre piège. Ils sont dans les collimateurs de la justice.
En cause, la signature d’une litanie de certificats environnementaux dans la violation flagrante de l’octroi de certificats sans avoir menées préalablement des études d’impact environnemental et social, nous a témoigné une source digne de foi au sein de l’ACE.
Sont indexés dans cette forfaiture, Abraham Otshudu directeur de cabinet du directeur général Lama et l’assistant technique du DG de l’ACE et Symphorien Somi.
Ce groupe mafieux s’est érigé en un réseau de délivrance de faux certificats qui est entrain d’être démasqué.
Des sources internes et certaines indiscrétions, plus de 250 faux certificats ont été délivrés par ce réseau mafieux sous l’œil regardant et complice du directeur général Lama.
Plus de 1.000.0000 dollars Américains se sont volatilisés au détriment des finances de l’Agence Congolaise de l’Environnement. Information confirmée par l’assistant principal du DG et l’avocat conseil de l’ACE.
« Au-delà de plusieurs bévues commises par lui, le directeur général Lama a délivré nombre de certificats sans que des études d’impact environnemental et social soient menées en amont. Prenons le cas de figure, de la délivrance du certificat octroyé à l’entreprise turque Milvest qui érige le Centre Financier de Kinshasa, Arena Kinshasa, CDMC, pour ne citer que ceux-là », nous a-t-on confié.
Selon notre source, Abraham Osthudi directeur de cabinet du DG et Xavier assistant et jeune frère du DG, ainsi que le conseiller technique Symphorien font la délivrance des faux certificats et avis environnementaux en imitant la signature du DG de l’ACE et son cachet.
Conséquence, le personnel de l’ACE accuse déjà quatre mois d’arriérés de salaire pendant qu’une poignée d’agents et cadres ayant de liens de parentés avec le DG remplissent de poches du jour le jour.
Indexé par le personnel de l’ACE comme instigateur de cette cacophonie installée au sein de l’ACE, le directeur général crie haut et fort d’être intouchable vu ses affinités qu’il prétend entretenir avec le Chef de l’État. Une déclaration fracassante qui met en mal la rationalité dans la gestion de la chose publique.
À cet effet, les instances judiciaires sont donc attendues au tournant pour s’inviter à la fête en se saisissant du dossier pour bouter hors d’état de nuire ces mauvais agents à la base de coulâges de recettes.
Car malgré les dénonciations faites, cette bande de mafieux ne cessent de délivrer des faux certificats.
La vice-premier ministre, ministre de l’environnement et développement Ève Bazaïba est donc invitée à prendre les responsabilités qui sont siennes pour mettre de l’ordre au sein de l’Agence congolaise de l’environnement en faisant appliquer à la lettre toutes les recommandations du conseil d’administration de l’ACE.
Car, le silence coupable observé dans le chef de la VPM de l’environnement Ève Bazaïba inquiète les agents lambdas qui regardent impuissamment l’ACE qui est menée à la sure dérive.

JBK


