Dans lettre d’information hebdomadaire de la Mission onusienne en RDC, cette organisation fixe l’opinion congolaise, nationale et internationale, sur la présence des Forces d’intervention rapide sur le sol congolais aux côtés des des troupes de la FBI.
Ainsi donc, la Monusco note que dans le cadre du renforcement de la Brigade d’intervention de la MONUSCO (FIB), la RDC, avait officiellement formulé, en 2019, une demande de contribution en troupes auprès de ses partenaires internationaux. Le Kenya et le Népal avaient répondu favorablement à cet appel.
Selon la mission de l’ONU en RDC précise que cette initiative visait à renforcer les capacités opérationnelles de la FIB afin de répondre plus efficacement aux défis sécuritaires persistants dans certaines régions du pays. Le déploiement progressif des troupes kenyanes, entamé en 2020, prévoyait des rotations régulières de leurs effectifs à l’issue de chaque période de déploiement, indique-t-on dans cette missive d’information.
La Force Kenyane d’intervention rapide appelée QRF4, représente ainsi une rotation normale, venant remplacer les troupes ayant terminé leur mission annuelle en tant que contingents au sein de la MONUSCO. De son côté, la QRF3 fait partie des forces spéciales déployées à Beni depuis 2021, aux côtés des contingents de l’Afrique du Sud, du Malawi et du Népal.
La Monusco vient ici rappeler que la RDC comme tout pays accueillant des forces onusiennes sur son territoire, se réserve le droit de revoir la composition des contingents qui les constituent à tout moment qu’elle le désire ou à tout moment que le besoin se fera sentir.
Notons que cette communication de la Monusco fait suite à l’opposition farouche des acteurs socio-politiques de la région en proie à la guerre. Ces derniers sont farouchement opposés à la présence des troupes kenyanes quelque soit l’unité à laquelle elles appartiennent.
Basile MUYA


