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1 Halte à l’infox, le projet de construction dénommé « Kinshasa Kia Mona » n’est pas à confondre avec le projet « Kitoko city ni à Ville Kitoko »
En effet c’est tout un paradoxe. Pendant que la société de l’information offre aujourd’hui les moyens techniques les plus performants pour communiquer, les opinions publiques doutent de plus en plus des journalistes et de leur capacité à dire la vérité. Cependant, chercher et fournir aux citoyens la vérité sur les événements et les personnes est l’obligation, démocratique et éthique par excellence, du journaliste.
Car, l’éthique du journaliste reste la liberté et la vérité. Il est plus que temps d’établir humblement , librement et en toute véracité le revers dans le dossier lié à l’érection d’une nouvelle cité dans la partie Est de la capitale.
Premièrement, des sources dignes de foi, renseignent que le projet piloté par le Comité Stratégique de Supervision du Projet de la Ville de Kinshasa en sigle CSSPVK, est crée par Décret Numéro 23/35 du 10 octobre 2023 du Premier Ministre Sama Lukonde Jean-Michel. En plus ce programme ne se rapporte aucunement pas à Kitoko City ni à Ville Kitoko.
D’ailleurs les dispositions pertinentes de ce décret en disent long. Le CSSPEVK est une structure étatique transversale bien établie qui est chapeautée à la présidence par le Premier Ministre et le Ministre de l’Urbanisme et Habitat à la Vice-présidence.
Par ailleurs, le caractère transversal dudit Projet fait même que, en plus de 12 Ministres qui sont membres du Comité de pilotage, il y a également des délégués venus différentes institutions notamment de la Présidence, de la Primature et des ministères sectoriels ainsi que de l’hôtel de Ville de Kinshasa. Ils sont tous dépendants de la Coordination.
À cet effet, le Protocole d’Accord signé entre la Coordination du CSSPVK et l’APCSC ( Agence de Pilotage de Coordination et de Suivi des Conventions de Collaboration ) ne concerne que le Projet « Kinshasa Kia Mona » dont les contours sont entièrement gérés par la Coordination ainsi que toutes les autres activités s’inscrivant dans le cadre légal de l’exercice du décret N•23/35.
L’opinion nationale et internationale a pleinement droit de savoir que le gouvernement de la République n’a jamais crée un Organisme dénommé « Kitoko City ni Ville Kinshasa » lequel émarge du Budget de l’Etat.
Tout citoyen qui injecte cette fausse version dans l’opinion publique fait des insuffisances professionnelles notoires qui mettent à nu ses tares.
Ainsi donc, la prétendue inquiétude autour d’une pseudo-déstination qu’aurait prise une fantomatique somme de 8 millions USD ne relève que de ses auteurs qui apparemment, sontmal intentionnés et/ou épris du sensationnel nocif. Déterminée à injecter du venin mortel dans l’opinion aux fins de la soumettre à la manipulation.
Journaliste ou pas, il est loisible de procéder à la vérification et à la certification de toute information d’une portée si élevée avant de la rendre publique. Tel est le principe sacro-saint du métier de journaliste.
Cependant, il y a 6 mois depuis son existence juste après son installation, la Coordination du CSSPVK a abattu un travail titanesque sans en faire toute une campagne médiatique visant à séduire l’opinion.
Mais bien au contraire, cette coordination a dû entrepris plusieurs démarches, de contacts et échanges ont été effectués avec des partenaires aussi bien locaux qu’internationaux. Et ce, dans le seul et unique but de voir couronnement du travail déjà abattu en faisant jaillir des terres péri-urbaines de Kinshasa, une nouvelle ville afin de matérialiser ainsi le vœu ardent du Chef de l’Etat Félix -Antoine Tshisekedi, qui tient à tout prix à voir la mégapole Kinshasa être désengorgée et décongestionnée pour revitaliser la capitale et faire de Kinshasa un endroit où il fait beau vivre.
Précisons que la signature du Protocole d’accord avec l’APCSC ne constitue qu’un début du commencement d’un long processus déjà entamé par la coordination.
Au regard des efforts jusqu’ici consentis par le CSSPEVK en rapport avec ce projet, tout porte à croire que la suite de ce giga programme est radieuse et prometteuse.
Les mauvaises langues n’ont qu’à calmer leurs ardeurs en attendant patiemment l’aboutissement en douceur de ce projet salvateur pour Kinshasa. « Qui vivra, verra »
La Rédaction
