Au moins 147 entreprises minières chinoises évoluent dans l’illégalité dans la province du Sud-Kivu. C’est le Gouverneur de cette province Jean-Jacques Purusi qui l’a révélé. Pour soutenir ses dires, le Gouverneur s’est basé sur les résultats d’une recherche effectuée par les étudiants. Parmi ces entreprises, plusieurs ne disposent plus de permis d’exploitation.
Ces compagnies sont localisées notamment à Fizi, Mwenga et Shabunda. « On a trouvé que ces entreprises, certaines avaient des permis obtenus à Kinshasa par des voies parfois détournées, mais en réalité ces permis ont expiré depuis 2013, 2014 jusqu’à 2016 », a-t-il fait savoir, en dénonçant que ces entreprises continuent à œuvrer illégalement.
Ainsi, le Chef de l’exécutif provincial du Sud-Kivu a précisé avoir déjà interpellé l’ambassadeur chinois en RDC, car a-t-il dit, 6 entreprises et 3 coopératives minières avaient été fermées puis rouvertes. Face à cette situation, Jean-Jacques Purusi a annoncé que des décisions sévères seront prises pour décourager ce phénomène devenu dangereux.
Ce même phénomène d’entreprises évoluant dans l’illégalité est aussi déploré dans la province de l’Ituri où plusieurs entreprises minières chinoises exercent en violation de la loi. Cette situation constitue un manque à gagner à l’État congolais qui est appelé à mater la contrebande minière
JBK


