Dès son avènement à la Direction générale de l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE), le DG Delphin Lama avait pris l’engagement d’évaluer les précédents travaux, de travailler au profit de la nation, et de corriger les erreurs du passé, car une œuvre humaine n’a jamais été parfaite. Dans cette optique, il a encouragé les agents et cadres à travailler et développer l’ACE afin de lui permettre de s’étendre dans toutes les provinces.
Rappelons que l’actuel Directeur général Delphin Lama avait pris possession de ses fonctions après la cérémonie de remise-reprise qui s’était déroulée le mercredi 16 août 2023 entre le sortant et le nouveau comité de gestion. C’est dire qu’il n’a même pas encore totalisé une année à la tête de cet établissement public.
Un mandataire au centre de fausses accusations
La situation que le DG Delphin Lama Onyangunga a trouvée sur place n’est pas reluisante. Au lieu de maximiser les recettes dues au trésor public, les dirigeants sortant s’étaient tout simplement livrés à les minoriser. Ainsi, pour redresser la barre, le DG Delphin Lama s’était employé à restaurer l’ordre dans la gestion des recettes, de façon à se doter des moyens devant aider à atteindre ses assignations fixées par les autorités nationales, et à donner des suites positives aux préoccupations de l’ensemble du personnel. Ce travail a été fait en étroite collaboration avec les délégués syndicaux. Bien plus, le Directeur Général Delphin Lama n’a jamais procédé à l’engagement de nouveaux agents, encore moins délocalisé le siège de la Direction générale, ni changé le logo de l’établissement à l’insu de la tutelle et du conseil d’administration.
Pourtant, le nouvel ordre qu’il tenait à instaurer a été boudé par quelques anciens cadres parmi lesquels un mandataire qui avait exercé de hautes fonctions au sein de cette structure, et qui ne s’attendait pas à ce qu’un nouveau venu soit nommé comme son titulaire. Alors, sans tarder, toutes les batteries étaient mises en marche pour déstabiliser le Directeur général en fomentant des accusations de tous genres.
Aussi curieux que cela puisse être, le DGA s’attaque au DG en répandant de fausses informations sur lui en se servant des canaux non autorisés pour communiquer. Face aux accusations portées contre lui, le DG Lama précise qu’il n’a pas trouvé 1 millions de dollars dans la caisse mais plutôt environ 900.000 dollars. Cet argent a servi à payer les charges fixes de l’agence de septembre 2023 à février 2024 soit 280.000$ par mois. Ce qui fait que le montant dépensé est au-dessus de la somme que l’on dit avoir été détourné.
En effet, les charges fixes ont augmenté car actuellement, l’Agence a un Conseil d’administration, un Comité de direction et un Collège de Commissaires aux comptes. Auparavant, le chargé de mission était secondé d’un adjoint seulement. Toutes ces accusations découlent de l’esprit malsain de ses détracteurs.
S’agissant de la somme de 300 milles dollars américains destiné à l’achat des huit Jeeps qui serait volatilisée, il sied de noter qu’il ne s’agit pas de l’argent liquide de l’ACE dans une banque mais plutôt d’un crédit qu’une banque de la place devait octroyer à cet établissement. Malheureusement ce crédit n’a jamais été accordé jusqu’à ce jour.
L’on peut ajouter qu’avant la nomination de Delphin Lama comme Directeur général, les agents n’avaient droit qu’à 20 dollars US comme frais de soins de santé. Grace au management de l’actuel DG qui met l’homme au centre de son action, il a signé des contrats avec les centres de santé de renoms pour les soins médicaux des agents et cadres, ainsi que des membres de leurs familles. Dans tout cela, aucun membre du comité de gestion ne peut affirmer, la main sur le cœur, qu’il ne connaissait rien. Au regard des explications obtenues, l’on peut conclure sans toutefois nous contredire qu’il y a un réseau bien constitué par des personnes mal intentionnées qui a pour objectif de calomnier l’actuel DG afin de l’empêcher de bien travailler.
Rappelons, par ailleurs, que l’Agence congolaise d’environnement –ACE- est un établissement public à caractère technique et scientifique créé par le décret n°14/030 du 18 novembre 2014. Cet établissement public est placé sous la tutelle du ministère d’Etat à l’Environnement et Développement Durable. Son objet social consiste à évaluer l’impact environnemental et social de projet en RDC, en procédant à l’approbation et validation de l’ensemble des études environnementales, ainsi que le suivi de leur mise en œuvre dans le but de prévenir et d’atténuer les risques environnementaux et sociaux pour un développement durable. Cette évaluation porte sur tout projet de développement, d’infrastructures et aménagement, agriculture et élevage, des ressources naturelles renouvelables, de tourisme et hôtellerie, du secteur industriel, de gestion des produits et déchets divers, du secteur minier, des hydrocarbures et énergies fossile ou d’exploitation de toute activité industrielle, commerciale, agricole, forestière, minière, de télécommunication ou autre, susceptible d’avoir un impact sur l’environnement.
La Transparence


