Sur le plateau du magazine Top 7 de Top Congo FM, le professeur Jacques Ndjoli, rapporteur de l’Assemblée nationale, a livré une analyse sans concession sur le retour politique de Joseph Kabila. Qualifiant l’ancien président de « produit périmé », Ndjoli a dénoncé une tentative de recyclage politique en totale contradiction avec les engagements passés de l’ex-chef de l’État.
Pour Ndjoli, le mouvement Sauvons le Congo, porté par Kabila, n’est ni une vision ni une alternative crédible. Il s’agit, selon lui, d’une manœuvre opportuniste, fondée sur des alliances douteuses avec des acteurs naguère qualifiés d’ennemis de la République.
> « Comment ce monsieur, ancien commandant suprême, qui s’est battu contre le M23 et les a qualifiés d’agents rwandais, peut aujourd’hui s’acoquiner avec eux ? », s’est-il insurgé.
Cette incohérence stratégique, soulignée avec force, révèle une perte de repères idéologiques et une instrumentalisation de la mémoire du pouvoir à des fins personnelles.
En s’opposant frontalement à ce retour politique, Jacques Ndjoli incarne une exigence de cohérence et de responsabilité institutionnelle. Il rappelle que la légitimité ne se décrète pas, elle se construit dans la fidélité aux principes républicains et à la mémoire des combats menés.
Son intervention marque un refus clair de la banalisation des revirements politiques et de l’effacement des engagements historiques. Elle interpelle les citoyens sur la nécessité de vigilance face aux recompositions opportunistes.
Dans un contexte de recomposition nationale, Ndjoli ne se contente pas de critiquer : il appelle à une lecture lucide des enjeux, à une défense de la cohérence républicaine, et à un rejet des figures qui cherchent à revenir sans assumer leurs contradictions.
Merveille Maleya


