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0 Un vent de tension planerait à nouveau sur l’hémicycle de l’Assemblée nationale. D’après des informations concordantes, un nouveau front politique serait en train de se dessiner contre le premier vice-président de l’Assemblée nationale, le professeur Isaac Jean-Claude Tshilumbayi Musawu. Il serait la cible d’une pétition orchestrée dans l’ombre, qui aurait déjà récolté la signature d’environ 70 députés nationaux.
Selon certaines sources proches du dossier, cette initiative serait motivée non pas par des fautes de gestion, mais plutôt par des calculs politiques visant à écarter le professeur Tshilumbayi d’un rôle stratégique,celui de présider la plénière prévue ce mercredi 17 septembre, dédiée à l’examen des pétitions contre le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, et plusieurs membres de son bureau.
Plus grave encore, des voix affirmeraient qu’une somme avoisinant 1.500.000 dollars aurait été mobilisée pour appuyer cette manœuvre politique. Deux figures majeures seraient citées dans cette opération notamment, le deuxième vice-président Christophe Mboso et le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya. Leur objectif présumé serait d’empêcher que le vice-président Tshilumbayi, considéré comme indépendant et conciliateur, ne supervise la procédure de mise en place de la commission spéciale chargée d’examiner les pétitions.
Le professeur Tshilumbayi, élu de Luiza (Kasaï Central) et leader du regroupement 2ASTDC, réputé pour sa discrétion mais aussi son influence dans les cercles stratégiques, pourrait donc être victime d’un coup de force interne visant à déséquilibrer les rapports de force à l’Assemblée nationale.
Si ces allégations venaient à se confirmer, elles illustreraient une instrumentalisation préoccupante des mécanismes parlementaires à des fins de règlements de comptes politiques. Dans un climat déjà tendu, cette tentative de déstabilisation interne pourrait fragiliser davantage la crédibilité du processus démocratique en RDC.
Pour l’heure, tous les regards sont tournés vers la plénière de ce mercredi, qui pourrait être déterminante pour la suite de cette bataille politique feutrée mais féroce.
Tabitha-Tifanny Moseka
